
Dans un monde de plus en plus tourné vers la digitalisation, la signature électronique s’impose comme un outil stratégique pour les entreprises souhaitant participer aux appels d’offres publics. Bien qu’elle ne soit pas encore strictement obligatoire pour toutes les offres, la tendance s’accélère : en 2025, son usage pourrait bien devenir systématique, voire indispensable pour être conforme aux exigences européennes et nationales.
D’ores et déjà, depuis 2018, la signature électronique est obligatoire pour les marchés publics dont le montant est égal ou supérieur à 25 000 €. Elle permet non seulement de fluidifier les démarches, mais aussi de sécuriser les échanges documentaires. Pour en savoir plus sur les évolutions à venir, vous pouvez consulter cet article complet sur la signature électronique et les marchés publics.
Une dématérialisation bénéfique pour tous
Opter pour la signature électronique permet aux entreprises de gagner un temps considérable : plus besoin d’imprimer, signer à la main, scanner, puis envoyer. Un simple clic suffit. Cela réduit considérablement les risques d’erreurs ou de falsification, notamment grâce à des niveaux de sécurité avancés comme la signature électronique qualifiée (QES) ou avancée avec certificat.
Cette technologie renforce la transparence des procédures et aligne les pratiques françaises sur les standards européens, dans le sillage du règlement eIDAS 2.0. Celui-ci vise à harmoniser l’identité numérique et la signature électronique dans l’ensemble de l’Union Européenne.
Procédure de signature électronique
Pour anticiper cette évolution, il est conseillé aux entreprises de se rapprocher d’un Prestataire de Services de Confiance Qualifié (PSCE). Ces organismes fournissent des solutions adaptées à tous les besoins : abonnement annuel, pack de signatures, certificat nominatif, etc.
La transformation numérique des marchés publics est en marche. Et pour ne pas rater le virage, mieux vaut dès maintenant se familiariser avec les outils qui la rendent possible — à commencer par la signature électronique, qui deviendra probablement la norme dès 2025.